Nous avons trouvé contenus pour ""
Désolé, nous n'avons pas trouvé de résultat. Veuillez poser une autre question.
Cette recherche n'a pas pu être traitée en raison d'un trop grand nombre de tentatives en peu de temps. Veuillez réessayer plus tard.
sur
Jeudi 15 septembre 2022
Devenir ingénieur et mener une carrière de sportif de haut niveau… c’est possible. Carl Aitkaci nous raconte son expérience en double-cursus Sport/Prépa au sein de l’école Diagonale.
Carl Aitkaci, champion de France de 50 et 100m brasse a étudié à l’école Diagonale, soutenue par le Groupe BPCE, qui offre aux sportifs de haut niveau d’effectuer des études supérieures. Cette structure correspondait parfaitement à ses attentes en lui permettant d’évoluer en équipe de France tout en menant une prépa scientifique en vue d’intégrer une école d’ingénieur.
C’est une sorte de petite abbaye de Thélème au cœur du quartier latin. L’école Diagonale est un lieu où convergent des jeunes sportifs qui n’entendent pas renoncer à des études sous prétexte qu’ils sont doués dans une discipline sportive. Et, pour exemple, Carl Aitkaci, 21 ans, membre de l’équipe de France de natation, qui pour rien au monde n’aurait renoncé à son désir de devenir ingénieur. « Le sport c’est pour moi essentiel, dit-il, mais les études c’est tout aussi important. Car le sport ne dure qu’un temps. » Pourtant Carl n’est qu’à l’aube d’une belle carrière.
Il s’avère en effet l’un des grands espoirs de la natation française, champion de France du 50 et 100m brasse. Or la natation est sans conteste l’un des sports les plus durs qui soit. Il faut un engagement, une volonté inouïe pour accéder au plus haut niveau dans cette discipline tant elle demande de la rigueur, du travail, des sacrifices. Pour ceux qui ont le courage et l’énergie de conduire un double projet, poursuivre des études au sein de cette rude discipline constitue une fenêtre providentielle. Elle permet d’évacuer ses frustrations et d’apporter un équilibre. « J’ai besoin d’être 100 % sportif de haut niveau et 100 % scolarisé, explique Carl. Quand j’aurais des mauvais résultats, j’aurais les cours pour me rattraper et quand les cours s’avèrent difficiles, j’ai la natation à côté… Donc c’est vraiment un équilibre sur lequel je m’appuie pour progresser dans les deux domaines. » C’est ainsi que Carl a participé cet été, pour la première fois, à des championnats du monde. « J’ai énormément appris, emmagasiné beaucoup d’expérience. Cela va être ainsi chaque année afin de gravir les échelons. » Jusqu’à bien sûr les Jeux Olympiques de Paris 2024 qu’il va préparer avec ce double projet. Mais il faut pour cela un cadre adapté.
C’est tout l’objet et l’essence de l’école Diagonale, une structure qui propose à de jeunes sportifs de poursuivre des études d’envergure tout en continuant à la pratique du sport de haut niveau au milieu d’autres sportifs d’autres disciplines. « Les profs sont très compréhensifs sur la pratique du sport de haut niveau, raconte le jeune nageur. Il y a pas mal de flexibilité pour les entrainements. On peut aussi avoir des rattrapages quand on part en compétition. Tout est fait pour performer. Et finalement on prend plaisir à faire les deux. C’est certes une vie rythmée mais qui nous permet de partager nos valeurs. On peut ainsi apprendre d’autres sportifs qui ne font pas le même sport que nous, voir comment ils s’entrainent, comment ils gèrent leur projet. » C’est un enrichissement mutuel et une façon de se soutenir dans ce parcours d’excellence. Car c’est la particularité de Carl, il a intégré dans ces deux domaines, une filière d’excellence, l’équipe de France en natation et une prépa scientifique pour ses études.
Deux activités qui nécessitent des qualités similaires, à savoir l’engagement, la rigueur, la capacité de travail. Et c’est ainsi que Carl a pu réussir dans ces deux projets. Puisqu’il a participé cet été à ses premiers championnats du monde et que dans le même temps il a été reçu à l’école d’ingénieur Leonard de Vinci. Il y effectue ces premiers pas en ce mois de septembre. S’ouvrent ainsi pour lui des perspectives exceptionnelles, le diplôme d’ingénieur dans cinq ans et d’ici là…, on lui souhaite de tout cœur, les Jeux Olympiques de Paris 2024….