« Banque et climat » : une action collective

La Fédération bancaire française a publié la troisième édition du document « Banque et climat », sur l’action des banques françaises en faveur d’une finance plus responsable.

Quelle est la part de marché mondiale des banques françaises dans le placement des obligations vertes en 2018 ? Quel montant de leurs financements ont elles consacré aux énergies renouvelables* ? Pour répondre à de nombreuses questions et faire la lumière sur l’engagement des banques françaises en faveur de la transition écologique, la Fédération bancaire française réalise, tous les deux ans, depuis 2015, le document de référence « Banque et climat », qui illustre leurs initiatives concrètes dans ce domaine. Il s’inscrit dans la lignée des engagements pris collectivement  par la Place financière de Paris en juillet dernier pour lutter contre le réchauffement climatique et en faveur d’une économie bas carbone, et réaffirmés dans un manifeste signé le 26 novembre par les six banques françaises, en marge du cinquième Climate Finance Day et à la veille de la COP25 (voir article du 27/11). Rappelons que la Fédération bancaire française vient d’adhérer aux « Principes pour une banque responsable », initiative financière du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (UNEP FI), également signés par le Groupe BPCE et Natixis.

* Avec 14 % du marché mondial et 15 milliards de dollars, la France est le premier pays émetteur d’obligations vertes. Les six grandes banques françaises ont alloué 38,5 milliards d’euros de financements aux énergies renouvelables en 2018 – dont 7,5 milliards d’euros pour le Groupe BPCE. Natixis a multiplié par trois ses encours, à 1,8 milliard d’euros.