Le Breton Alexandre Léauté, soutenu par la Banque Palatine, a remporté trois médailles dont deux titres olympiques et il se construit, à 23 ans, un palmarès vertigineux.

La folie du vélodrome de Saint-Quentin

Il n’avait que 20 ans mais Alexandre Léauté fut le premier champion olympique de la délégation française à Tokyo en 2021. Trois ans après, Léauté est à nouveau au rendez-vous des Jeux Paralympiques de Paris 2024. Vendredi 30 août, il remportait la poursuite individuelle en C2 apportant une 4e médaille à la délégation française dans ce vélodrome national de Saint-Quentin-en-Yvelines. D’ailleurs, ce site est devenu, au fil des jours, un grand réservoir à médailles de l’Équipe de France à l’exemple de la formidable médaille d’or en poursuite C5 de Dorian Foulon, soutenu par la Banque Populaire Aquitaine Centre Atlantique, qui a par ailleurs gagné le bronze en C5 au contre-la-montre sur route, tout comme Loïc Vergnaud, soutenu par la Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche, médaillé d’argent sur le contre-la-montre catégorie H5.

Comme à Tokyo où il avait remporté quatre médailles, Léauté allait poursuivre son œuvre. Ce Breton originaire des Côtes-d’Armor devait décrocher la médaille de bronze du contre-la-montre sur piste. Puis il allait transformer sur cette même discipline mais sur route le bronze de Tokyo en or à Paris, dans la catégorie C2.

Le palmarès inouï d’Alexandre Léauté

Alexandre a en effet dominé le contre-la-montre sur route sur le parcours de Clichy-sous-Bois et a remporté ainsi sa 3e médaille dans ces Jeux Paralympiques de Paris 2024. Le Breton est en train de se construire un gigantesque palmarès. Car à ses sept médailles paralympiques viennent s’ajouter ses… 23 titres de champion du monde. Quel parcours pour celui qui a été victime d’un accident vasculaire cérébral à la naissance mais qui n’avait pas été détecté. Ce n’est qu’à l’âge de trois ans, quand on s’est aperçu qu’il gardait son poing droit fermé et ne pouvait pas poser son talon droit au sol, que l’on s’est aperçu de son handicap. Une IRM a alors montré les conséquences engendrées par cet AVC.

Après avoir pratiqué le football, Alexandre s’est lancé dans la pratique du vélo. C’est alors qu’on a pu établir qu’il lui manquait 95 % de sa puissance à la jambe droite. C’est pourquoi il affronte dans sa catégorie des cyclistes amputés. Il est par ailleurs déficient de la main droite si bien que ses freins sont placés uniquement à gauche. Une particularité qu’il maîtrise désormais totalement et qui lui a permis de participer à cette moisson de médailles au sein du para cyclisme français. Celle-ci n’est pas terminée, puisqu’Alexandre s’alignera sur la course en ligne du samedi 7 septembre, mais comme il l’a dit lui-même dans un sens total de l’altruisme, il entend mettre toute sa force et son talent au service de ses coéquipiers de l’Équipe de France… Une autre manière d’être un champion.

Pour connaître les para athlètes les athlètes et les équipes soutenus par les entreprises du Groupe BPCE qui sont présents à Paris 2024