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Jeudi 8 septembre 2022
A l’occasion du Banque Populaire Surf Tour de La Torche, nous avons échangé avec trois surfeurs professionnels français pour évoquer leurs modes de fonctionnement avec leurs entraîneurs. Ils sont, tous les trois, soutenus par Banque Populaire.
Le surf est à la base une discipline qui repose sur des principes de liberté, de démarches individuelles où chaque surfeur va chercher sa philosophie personnelle du surf, sa voie propre. Bien sûr, c’est également une discipline de transmission et de partage et c’est dans ce contexte que le coaching s’est développé. Au début, les entraîneurs étaient simplement des surfeurs plus expérimentés qui livraient par bienveillance des conseils aux plus jeunes. Et puis, peu à peu, le coaching au même titre que la discipline, s’est structuré. Les jeunes talents évoluent désormais dans des structures bien cadrées avec des entraîneurs dédiés. Toutefois, en raison de la nature même de la discipline, la relation entraineur-entrainé en surf demeure très spécifique. Car chaque surfeur continue de chercher son propre chemin et le coach est celui qui l’accompagne dans cette quête.
J’ai appris le surf tout seul. Et puis au bout d’une à deux années de pratique, j’ai été détecté…
Sans parler d’objectif de compétition, ce qui a changé pour moi avec un entraîneur c’est que j’ai progressé sur des aspects techniques. Et à partir de là, j’ai pris plus de plaisir dans les sessions. Pour certaines d’entre elles, sans cet apport, je n’aurais même pas été à l’eau. Mais grâce aux conseils des coachs, j’ai ainsi progressé, pris davantage de plaisir et les résultats se sont améliorés.
Car le regard extérieur est très important pour la progression…. Chaque coach a un œil différent. Aussi, comme dans tous les sports, tous les entraineurs ne vont pas avec tous les surfeurs. C’est une question d’affinité, de vision commune. Moi j’ai la chance de travailler avec plusieurs coachs au pôle Espoir de la Torche. C’est une structure donc on a plutôt des entrainements de groupe mais les entraineurs individualisent leur travail. Et en parallèle, je travaille avec un coach breton mais qui vit en Australie, Vincent Primel. Depuis un ou deux ans, on est amené à travailler ensemble ponctuellement.
Il m’apporte beaucoup. Je me posais des questions sur mon surf et lui est très précis dans son analyse. Il a su faire changer des petits détails dans mon surf qui ont débloqué des points et effacer des défauts…
Plus on s’approche de la compétition, à l’entraînement, on va simuler des séries, réfléchir aux différentes stratégies que l’on va mettre en place. Par exemple : que faire si on mène ou bien si on est dos au mur… On définit aussi la stratégie par rapport aux conditions météos… Là, en général, on prend les dernières décisions dans la dernière demi-heure avant d’aller à l’eau. Un bon coach observe l’océan, il regarde comment le spot va évoluer avec la marée notamment.
Découvrez en vidéo le portrait de Gaspard Larsonneur, membre du Team Banque Populaire Grand Ouest, qui l’accompagne au quotidien dans ses projets et ses défis !
Mes parents ont une école de surf donc j’ai appris grâce à mon père et ma mère… D’ailleurs, lorsque j’ai commencé à surfer je n’aimais pas ça. Car je voyais cela comme un travail en raison du contexte familial. Ce n’est qu’une fois que je me suis senti plus libre que j’ai commencé à aimer ça… Mais c’est donc moi qui ai trouvé mes propres voies. Puis, j’ai goûté à la compétition et mon apprentissage de la technique a changé. Car j’ai compris que pour gagner il fallait que je progresse techniquement. J’ai donc commencé à être coaché. Et plus j’avançais dans les compétitions, plus j’avais envie de progresser. Désormais, je travaille avec un coach technique depuis six ans, Richard Marsh, un ancien surfeur du circuit. Il m’apporte un regard extérieur, sur ma technique, sur les attentes des juges en compétition. Il est dans le milieu depuis longtemps, il a vu le surf évoluer. Son expérience compte beaucoup car l’analyse du plan d’eau rentre énormément en jeu dans les compétitions. Il faut savoir quelle approche avoir sur les vagues en fonction de ce qu’attendent les juges. Mais aussi sur la préparation des planches, les choix des planches et des équipements. De même que le travail à l’année avec mon shaper, c’est-à-dire la personne qui élabore mes planches, est très fondamental.
Mais il y a aussi l’observation des autres. C’est pourquoi j’essaye de surfer avec des bons surfeurs. Dans notre discipline, tout le monde prend un peu de tout le monde afin de construire son propre style. La manière de surfer est une expression de soi.
Si bien que les coachs doivent s’adapter à notre style. C’est important que l’entraineur n’ait pas une vision fermée du surf, qu’il soit ouvert. Il y a parfois des coachs qui se projettent dans leurs athlètes et qui veulent faire surfer leur élève comme ils l’entendent. Mon coach, lui, me demande comment je veux surfer et ensuite il m’aide à affiner des techniques pour avoir, par exemple, plus de verticalité. Mais c’est moi qui fixe les objectifs de conditions techniques.
Dernièrement, je suis parti en stage à Tahiti avec les coachs de l’équipe de France. Ils ont beaucoup d’athlètes mais s’adaptent en fait à chaque surfeur. Ils fixent un cadre, les fondamentaux et ensuite à nous de trouver notre voie à l’intérieur de ce cadre.
C’est mon papa qui m’a mise au surf, c’est avec lui que j’ai appris. Puis, quand j’ai progressé, j’ai rencontré un coach, Arnaud Darrigade, avec qui je continue de travailler. Il m’accompagne donc depuis l’âge de mes six ans. Il y a une formidable relation de confiance entre nous. Il est extrêmement pédagogue mais surtout il donne toujours envie de surfer. Il adore transmettre et dispose de cette capacité à me faire repousser mes limites. Il surfe depuis longtemps, il connait extrêmement bien les vagues et m’aide ainsi à les lire. Il utilise des mots clés, faciles à comprendre et à assimiler. Il me suit aussi en compétition où son apport est très important. D’abord ça me sécurise qu’il soit là. Il m’aide à appréhender tous les éléments, la marée, les vagues… La confiance est totale… Un regard suffit. C’est un point d’appui fort, quelqu’un sur qui je peux compter.
Depuis janvier, je travaille désormais en parallèle 2 à 3 fois par semaine avec un préparateur physique, Charlie Ducamp qui travaillait au club de rugby de l’Aviron Bayonnais. Je m’étais blessée en novembre 2021 et j’ai du tout réapprendre, l’équilibre… Il me donne des exercices appropriés et ensuite, dans la préparation physique, me pousse dans mes retranchements.
Découvrez en vidéo le portrait de Jade Magnien, membre du Team Banque Populaire Aquitaine Centre Atlantique, qui l’accompagne au quotidien, dans ses projets et ses défis !
Forte de son engagement dans le monde de la voile, Banque Populaire est depuis 20219 le Partenaire Officiel de la Fédération Française de Surf (FFSurf). En 2022, Banque Populaire renforce son engagement en s’associant à deux événements phares de la FFSurf: le circuit Open de France de shortboard qui s’appelle dorénavant le Banque Populaire Surf Tour et les championnats de France de Surf à Biarritz.
Crédits photos : Robin Aussenac et FFSurf