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Vendredi 12 avril 2019
Après avoir été une tendance nouvelle de la pratique du ski, le ski freestyle s’est aujourd’hui institutionnalisé et propose des disciplines établies où les Français brillent. Décryptage.
Le ski de bosses
C’est la discipline historique du ski freestyle, et les Français s’y distinguent depuis toujours. On se souvient du titre olympique historique d’Edgar Grospiron à Albertville en 1992 pour la première apparition de cette discipline aux Jeux Olympiques.
L’épreuve consiste à descendre un champ de bosses qui compte deux tremplins. Le skieur est jugé sur sa vitesse, sa qualité technique de ski et ses qualités acrobatiques en saut. On tient compte de la difficulté et de la réalisation des sauts.
La grande championne actuelle de la discipline est Perrine Laffont, qui a battu tous les records de précocité du ski de bosses. Elle a disputé ses premiers Jeux Olympiques en 2014 à Sochi alors qu’elle n’avait pas encore quinze ans, puis ses premiers championnats du monde à 16 ans. À 17 ans, elle remporte sa première épreuve de Coupe du Monde, puis décroche la médaille d’or aux Jeux Olympiques de Pyeongchang 2018 à 19 ans. Elle vient de remporter son 2e Globe de Crystal. Et en février dernier, à Park City aux États-Unis, elle ne décroche « que » la 3e place des championnats du monde et remporte un 2e titre de championne du monde de bosses en parallèle.
Le saut acrobatique
Voici une discipline extrêmement spectaculaire. Les skieurs dévalent un tremplin à quelque 65 km/h, pour s’élancer dans le ciel à plus de 12m de haut et réaliser des figures, vrilles, rotations… Chaque concurrent passe deux fois et c’est la combinaison de ces deux prestations qui donne la note finale, en tenant compte de la difficulté des figures et de leur réalisation. Sébastien Foucras avait décroché une magnifique médaille d’argent lors des Jeux Olympiques de Nagano en 1998.
Le skicross
Le skicross est l’équivalent en ski du boardercross en snowboard. Il s’agit d’une course en ligne sur un parcours avec des virages relevés et des bosses, pour laquelle il faut faire preuve de qualité technique, de physique et surtout d’un vrai sens tactique. C’est une compétition par élimination, la finale se dispute entre quatre ou six skieurs. Son apparition aux Jeux Olympiques à Vancouver en 2010 a tout de suite été couronnée de succès.
Les Français retiennent surtout l’édition de Sochi en 2014 où ils ont réalisé un triplé historique avec Jean-Frédéric Chapuis, Arnaud Bovolenta et Jonathan Midol. Ce dernier a remporté cette saison la Coupe du Monde de la discipline et a terminé 2e du gros Globe de Crystal. Et François Place, lui, a remporté les championnats du monde aux États-Unis en février dernier.
Le slopestyle
Le slopestyle vient du skate de rue et a été adapté aux obstacles que l’on rencontre en station. Cela consiste donc à réaliser des figures en descendant plusieurs obstacles tels que des tables, des rails… Les concurrents passent plusieurs fois devant un jury de cinq juges et l’on prend en compte leur meilleure note. La discipline est apparue aux Jeux Olympiques en 2014. Les Français n’ont pour l’instant pas remporté de médailles dans ce sport principalement dominé par les Canadiens, les Suisses et les Américains.
Les épreuves de slopestyle ont été annulées pour raisons climatiques lors des derniers Championnats du Monde.
Le half-pipe
C’est également une discipline très spectaculaire venue du snowboard, qui a parfaitement répondu aux attentes du CIO qui entendait rajeunir son audience lorsqu’il l’a introduite à son programme pour les Jeux Olympiques de Sochi. Ce sport consiste à enchaîner des figures dans une piste qui a été creusée pour former un grand cylindre aux parois verticales. Les skieurs effectuent des sauts faramineux. C’est l’Américain David Wise qui a remporté les deux titres olympiques de half-pipe. Côté féminin, la Française Marie Martinod a remporté deux fois la médaille d’argent olympique en 2014 et 2018 alors qu’elle avait arrêté la compétition en 2007 pour tenir un bar et mettre au monde un enfant.
Le big Air
Cette discipline, à la différence des autres, n’est pas olympique. Et pour cause, elle s’inscrit dans la lignée originelle des sports de glisse où l’état d’esprit était de laisser aller sa créativité et de forcer son courage. Les épreuves de big air voient s’affronter les skieurs sur une grosse bosse sur laquelle ils réalisent des figures remarquables dont le jury va estimer la réalisation, l’inventivité, la difficulté…
La Française Tess Ledeux a été sacrée championne du monde lors du dernier Mondial de ski accrobatique à Park City.