Marie-Amélie Le Fur, présidente du Comité paralympique et sportif français (CPSF) revient sur ce moment unique qu’ont constitué les Jeux Paralympiques de Paris 2024. Entretien exclusif pour le Groupe BPCE.

Amélie-Amélie Le Fur est présidente du Comité paralympique et sportif français. Elle nous présente les deux principales missions de l’institution qu’elle dirige depuis 2018 : la première, diriger l’Équipe de France sur le temps des Jeux Paralympiques. La deuxième : à la fois favoriser l’accès au sport pour les personnes en situation de handicap et représenter les 48 fédérations françaises souhaitant développer une offre sportive adaptée aux personnes en situation de handicap.

L’ambition du CPSF est ainsi d’inclure l’ensemble des disciplines compétitives et de loisir, tout en étant plus inclusif vis-à-vis de chaque typologie de handicap, qu’il s’agisse de handicap moteur, sensoriel ou encore intellectuel et psychique. Un objectif majeur pour Marie-Amélie Le Fur : « Agir pour que chacun puisse trouver sa place dans le mouvement sportif français ».

Au-delà de toutes ses espérances

En évoquant ses premiers ressentis à quelques jours de la cérémonie de clôture des Jeux Paralympiques de Paris 2024, Marie-Amélie Le Fur ne cachait pas son enthousiasme. « Ils dépassent toutes mes espérances ». Au-delà des performances, du succès populaire (2,3 millions de billets vendus) et des marqueurs de réussite, l’ex-triple championne paralympique d’athlétisme retient ce qu’il y a de plus profond : « la capacité du public à s’adapter à la singularité des personnes en situation de handicap et la capacité des Jeux à percer le cœur des Français, à leur faire vivre une expérience extraordinaire ».

Les Jeux Paralympiques de Paris 2024 ont ainsi constitué, d’une part, un catalyseur extraordinaire pour la performance des athlètes français et, d’autre part, pour une transformation durable de notre société. Ainsi, comme l’affirme Marie-Amélie : « Il y a eu une évolution des mentalités dans tout l’écosystème qui fait la réussite du sport. Le para sport est considéré. L’héritage est déjà présent. Maintenant, sachons en être collectivement les dignes légataires. »

L’évolution des mentalités

Cet héritage est également matériel : avoir des bâtiments accessibles, une cité accessible, c’est poser les bases d’une société inclusive. « On sert aussi notre futur collectif en créant ces bâtiments et ces cités accessibles », souligne Marie-Amélie Le Fur.

Quant à l’héritage immatériel, il nous invite à engager une évolution en profondeur des mentalités et à faire entrer le sport dans les parcours de vie des personnes en situation de handicap. La passion du sport doit se vivre collectivement, ensemble, en tenant compte de la singularité de chacun.

Embarquement immédiat !

Et demain ? « Continuer à mener des projets en commun, notamment dans le champ du handicap » : telle est l’ambition de Marie-Amélie Le Fur en tant que présidente du CPSF. Se mettre autour de la table – entreprises, secteur de la santé, mouvement sportif, secteur de l’éducation – afin de créer un continuum tout au long du parcours de vie de la personne en situation de handicap. « Le sport peut être aussi un moteur pour favoriser l’émancipation individuelle des personnes en situation de handicap et doit être élevé au même niveau que d’autres secteurs de vie. »

Pour conclure, Marie-Amélie Le Fur a souhaité rappeler toute l’importance de l’action du Groupe BPCE, engagé en proximité auprès des athlètes mais aussi dans l’économie du sport. Une parole plus que concrète puisque Marie-Amélie a été accompagnée par l’une des entreprises du groupe, la Caisse d’Epargne Loire-Centre, pendant deux éditions des Jeux Paralympiques.

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Photo de Marie-Amélie Le Fur, présidente du Comité paralympique et sportif français au Petit Palais

Entretien avec Marie-Amélie Le Fur

Dans cette interview exclusive pour le Groupe BPCE, Marie-Amélie Le Fur, présidente du Comité paralympique et sportif français, évoque son rôle à la tête de cette institution. Elle partage son enthousiasme sur les Jeux Paralympiques de Paris 2024, soulignant leur impact positif sur la société et sur l’évolution des mentalités en faveur des personnes en situation de handicap. Elle met aussi en lumière l’action du Groupe BPCE en faveur du soutien aux athlètes et au sein de l’économie du sport.