Mixité dans le Groupe BPCE : où en sommes-nous en 2020 ?

Indicateurs et actions concrètes, la journée internationale des droits des femmes est l’occasion de mettre en lumière les avancées du groupe en matière d’égalité professionnelle.

Les grands indicateurs de la mixité professionnelle continuent de progresser cette année, à commencer par le dernier-né, inscrit dans la loi depuis 2019, l’index de l’égalité femmes/hommes. Calculé pour chaque entreprise, il passe de 83 à 91 sur 100 en consolidation groupe. Pour mémoire, cet indicateur prend en compte cinq critères relatifs à l’égalité salariale entre les femmes et les hommes, avec, en cas de note inférieure à 75, la mise en place de plans d’actions. L’égalité salariale fait également partie du cahier des charges du label Afnor de l’Egalité professionnelle, obtenu ou en cours de renouvellement par vingt entreprises du groupe, au même titre que la signature d’accords, la sensibilisation aux stéréotypes et la communication par exemple.
Autres données très suivies : la part des femmes parmi les cadres atteint 43,7 % dans le groupe en 2019, en nette évolution sur le long terme (voir infographie ci-dessous). Plus difficile est la progression des femmes parmi les cadres dirigeants du groupe : elle atteint tout de même 26,4 % en 2019, contre 20,4 % en 2017.

La place des femmes parmi les dirigeants de demain

Pour préparer la relève des dirigeants du groupe, la politique mixité opère à plusieurs niveaux : d’abord à travers le dispositif dédié aux femmes cadres, « réussir sa carrière au féminin », dont 99 femmes ont bénéficié en 2019, mais aussi par des programmes destinés aux cadres dirigeants, désormais 100 % paritaires, et enfin la volonté de constituer un vivier plus mixte de futurs dirigeants.

Faire évoluer les représentations

Plus largement, certaines initiatives entendent battre en brèche les représentations acquises dès le plus jeune âge, à l’image des rendez-vous « Générations futures » lancés par le réseau des Elles du Groupe BPCE en fin d’année, pour échanger avec des collégiens et collégiennes et lycéens et lycéennes. Dans le même esprit, d’autres vont à la rencontre des mêmes publics dans les collèges et lycées pour leur parler des métiers informatiques, encore largement masculins dans les entreprises. A noter à ce titre que 30 réseaux féminins sont aujourd’hui actifs dans le groupe.