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Lundi 31 juillet 2023
Maxime Grousset, soutenu par la Caisse d’Epargne Ile-de- France et par la Banque de Nouvelle Calédonie, a réalisé une semaine exceptionnelle lors des championnats du monde de natation à Fukuoka avec trois médailles dont un titre mondial sur 100m papillon. Un rêve qu’il poursuit depuis l’enfance.
Il a tapé la surface de l’eau avec une joyeuse rage, a levé ses bras musclés pour exprimer avec force une joie profonde. Maxime Grousset, soutenu par la Caisse d’Epargne Ile-de- France et par la Banque de Nouvelle Calédonie, n’est pas coutumier de cette forme d’exubérance mais ce bonheur venait de tellement loin. C’est si dur de devenir champion du monde de natation. C’est tellement de sacrifices que Maxime Grousset, 24 ans, pouvait exulter ainsi d’accomplir ce rêve d’enfant. Car c’est de cela dont il s’est agi à Fukuoka. La traduction en un instant de l’accomplissement d’une conviction profonde ancrée en lui depuis l’enfance. Cette assurance qu’il a depuis toujours qu’il serait un jour champion du monde. Et qui fait la différence. C’est la qualité première d’un champion.
Maxime Grousset est bien entendu très doué pour la natation. Mais ce n’est pas uniquement pour cela qu’il est devenu champion du monde du 100m papillon dans la piscine de Fukuoka. Tandis que tous ses amis en Nouvelle-Calédonie s’adonnaient à des sports plaisirs, le surf, le kite, lui n‘a jamais dévié de ses entrainements souvent austères de natation. Il aime profondément cette discipline et il a su en faire une source de jeu. Il provoque volontiers les challenges dans le bassin avec ses copains d’entrainement. Mais au-delà, il a accepté les énormes doses de travail pour arriver à ce résultat, à ce temps incroyable de 50’’14 en finale, record de France pulvérisé.
Il fallait aussi croiser la route d’un entraineur qui lui correspondait. C’est arrivé lorsqu’il a choisi le centre d’Amiens et Michel Chrétien. Un coach compétent mais aussi bienveillant. C’est important lorsque l‘on n’a que 16 ans et que l’on quitte sa terre natale, la Nouvelle-Calédonie, et donc sa famille, pour venir en Métropole. Mais le lien est toujours resté fort et, du reste, ses parents étaient dans les tribunes de la piscine de Fukuoka pour assister à son sacre.
C’est cet équilibre et cet ensemble composé de talent, d’engagement, d’encadrement et de liens familiaux qui a permis à Maxime de parvenir à ce sommet, le titre de champion du monde. Mais qui n’est pas un aboutissement pour lui. Grousset est tout neuf sur cette discipline, il a très peu nagé le 100m papillon en compétition. Son potentiel est donc important. D’ici un an, il a le temps de progresser. Tout comme sur 100m nage libre, la distance majeure sur laquelle il a conquis une magnifique médaille de bronze au Japon. Une médaille qui s’ajoute à sa médaille de bronze sur 50m papillon. De sorte qu’ajoutées à son bilan des Mondiaux l’année passée, Maxime Grousset devient ainsi sur le plan des médailles individuelles le 4e Français le plus médaillé de l’histoire des Championnats du monde. Enfin, lors du relais 4x100m quatre nages, l’Equipe de France a terminé 4e mais, lors de cette course, Maxime a nagé le 2e 100m papillon le plus rapide de l’Histoire…
Les mois qui s’avancent vont être durs mais exaltants. Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se présentent d’un jour nouveau pour lui. Mais il n’est pas du genre à se penser arriver. Il va vite se remettre au travail dans l’ombre du bois de Vincennes à l’Insep sous le regard pointu et bienveillant de Michel Chrétien.