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Jeudi 31 mars 2022
Médaillé à Londres en 2012 au tir à 10m, il fait le point sur sa carrière et l’enjeu des mois qui viennent avec Paris 2024 en perspective.
Cédric Fèvre a remporté, la semaine dernière, une belle médaille d’argent par équipe aux Championnats d’Europe de para-tir à Hamar en Norvège, au tir couché à la carabine à 10m avec ses camarades de l’Equipe de France…
Comment se sont passés ces championnats d’Europe ?
Cédric Fèvre : Nous avons obtenu la médaille d’argent derrière Israël. Dans la compétition individuelle, j’ai pris la 4e place. Je rentre en finale mais c’est une petite déception de ne pas monter sur le podium. Comme à Tokyo où j’ai aussi fini 4e… Il ne manque pas grand-chose. Deux dixièmes… On pouvait espérer mieux avec ce que je réalisais à l’entraînement.
Qu’est-ce qui vous manque pour accrocher ce podium et renouer avec la victoire ?
Cédric Fèvre : Le potentiel a du mal à s’exprimer… Ce titre obtenu à Londres en 2012 pour ma première participation aux jeux a pesé sur ma confiance… Cette performance inattendue par tout le monde, et même aussi pour moi, a été difficile à digérer… Il m’a été difficile d’assurer le service après-vente.
Vous aviez l’étiquette dans le dos de champion paralympique qu’il fallait assumer… ?
Cédric Fèvre : Cela remonte à 2012 donc maintenant l’étiquette dans le dos s’est un peu effacée… Disons que j’ai un haut et régulier niveau de performances puisque j’accède aux finales mais il me faudrait plus de lucidité dans les moments importants et que je pense moins aux conséquences du résultat… Et c’est d’ailleurs quelque chose de commun aux tireurs de l’Equipe de France, c’est collectif, on a tous des éléments de blocage. Un truc qui nous manque. Et ce n’est ni technique, ni matériel. Il y a une émotion qui fait que l’on se sort du jeu…
C’est déjà important d’avoir identifié le problème. L’arrivée de Franck Badiou, vice-champion de tir aux jeux de Barcelone en 1992, et entraineur du tir des équipes de biathlon masculine et féminine dans l’encadrement de l’Equipe de France va peut-être vous permettre de résoudre ce problème ?
Cédric Fèvre : Oui on a déjà eu une longue discussion avec lui, il est passé par là, il va pourvoir nous faire profiter de son expérience. Pour l’instant, on a simplement réalisé des tests matériels avec lui. Il va venir renforcer l’encadrement et travailler avec l’entraineur national, Éric Viller afin de préparer au mieux 2024.
Faire sauter ce verrou psychologique c’est l’enjeu des mois qui viennent ?
Cédric Fèvre : C’est exactement ça, il faut faire sauter ce verrou. On va partir en stage afin de préparer notamment la prochaine échéance qui est la Coupe du monde en juin à Châteauroux. Ce sera d’abord une Coupe du monde à la maison et ensuite c’est la première compétition sélective pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024…
Paris 2024 est donc lancé pour vous… Vous êtes déjà dedans ?
Cédric Fèvre : Oui pour nous, les Jeux c’est parti…. On est déjà dans le vif du sujet
Avec le Groupe BPCE, la Caisse d’Epargne est Partenaire Premium des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Soutenir et accompagner des athlètes et para-athlètes français de haut niveau, confirmés ou espoirs, est une ambition forte, partagée par l’ensemble des entreprises et collaborateurs du groupe. Pour Cédric, le soutien de la Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté est essentiel à la préparation de ses objectifs sportifs, sur le plan financier mais aussi sur le plan moral. « Cela crée une communauté et une cohésion avec les autres sportifs soutenus. Nous avons des échanges réguliers sur la préparation et les résultats de chacun. C’est très motivant et cela fait énormément de bien de se sentir soutenu également par des athlètes pratiquant d’autres disciplines ».
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