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Vendredi 4 février 2022
Selon l’étude de BPCE L’Observatoire « Le temps des aidants », 39 % des aidants ont entendu parler de la possibilité de rémunérer un proche aidant s’il opte pour un statut de salarié, une possibilité que 77 % d’entre eux jugent intéressante !
Dans l’esprit des Français, être aidant reste très majoritairement associé à un engagement bénévole. La question de la rémunération des proches aidants est longtemps restée taboue, l’aide étant perçue comme un engagement « naturel », « désintéressé »… et donc « gratuit ». Or sur ce point les mentalités évoluent, signe d’une prise de conscience de l’impact que peut avoir l’aide sur la vie professionnelle – et donc l’équilibre économique – des aidants. D’après BPCE L’Observatoire, 8 % des aidants actifs ont dû arrêter leur activité professionnelle et 18 % réduire leur temps de travail, ce qui signifie une baisse de revenu parfois conséquente, sans compter les aidants qui restent en emploi pour ne pas avoir à subir une baisse de revenu, mais au prix de leur épuisement.
Les possibilités de rémunération des proches aidants sont multiples. L’aidant peut être rémunéré comme aide à domicile par l’aidé, qui devient son employeur, notamment dans le cadre du chèque emploi service universel (Cesu). Sous certaines conditions, l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) ou la prestation de compensation du handicap (PCH) peuvent être mobilisées pour rémunérer ou dédommager les aidants familiaux, complétées depuis fin 2020 par l’allocation journalière du proche aidant (AJPA) pour des périodes d’arrêt d’activité ponctuelles. Autant de dispositifs qui trouvent un écho favorable auprès des Français : plus de trois quarts d’entre eux, aidants ou non, trouvent intéressant de pouvoir salarier un proche aidant, même si cette possibilité pourrait être davantage connue puisque seuls 39% des aidants en ont entendu parler (21% des non aidants).
Pour en savoir plus |
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Pour découvrir l’étude complète "Le temps des aidants" (BPCE L’Observatoire) DOCUMENT PDF |
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