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Lundi 7 mars 2022
Le ski de fond est apparu pour la première fois au programme paralympique en Suède à Örnsköldsvik en 1976. Cette discipline est ouverte aux concurrents avec des déficiences physiques et visuelles.
Le Groupe BPCE et ses entreprises sont partenaires de l’Équipe de France Paralympique. À Pékin, l’équipe de ski nordique sera emmenée par le porte-drapeau de l’équipe de France Benjamin Daviet qui disputera les épreuves de ski de fond ainsi que celles de biathlon tout comme Anthony Chalençon avec ses guides Brice Ottonello et Alexandre Pouyé.
Les épreuves paralympiques de ski de fond sont constituées de :
• Catégorie assise : 18km pour les hommes et 12km pour les femmes.
• Catégorie debout et malvoyant : 20km Classique pour les hommes et 15km classique pour les femmes.
• Sprint libre : hommes et femmes (les athlètes sont en confrontation directe à l’issue des qualifications. Ils partent de façon décalée et le premier qui franchit la ligne d’arrivée est déclaré vainqueur).
• Catégorie debout et malvoyant : 10km libre pour hommes et femmes.
Le ski de fond, un sport accessible à tous les handicaps
Au-delà des athlètes de haut niveau que sont les membres de l’Équipe de France Paralympique, nous avons demandé à Bernard Jaillet, responsable de la section parasport de ski nordique au club de La Feclaz, qui pouvait pratiquer cette discipline.
Explications.
« On accueille toutes les sortes de handicap, explique Bernard Jaillet. Aussi bien des gens en fauteuil pour qui on propose en fait une luge qui a la largeur des traces de ski de fond et le siège est fixé en hauteur. Le skieur pousse sur ses bras pour faire du ski de fond. Les luges peuvent être tractées par nos bénévoles afin de passer les bosses et pouvoir bénéficier ensuite de la glisse.
Mais on accueille aussi des gens qui ont des hémiplégies qui peuvent pratiquer le ski de fond debout. On les fait travailler en alternatif puis après en skating s’ils le peuvent, en insistant sur le pied le plus fort. Cette pratique permet à chacun à développer ses qualités. Et même pour des gens en fauteuil qui sont limités dans certains mouvements, le ski de fond permet d’apprendre de nouveaux gestes. Ils recréent en effet des ponts entre les muscles et les nerfs de manière à recouvrer certaines capacités qu’ils n’auraient pas développées autrement. En allant notamment au bout d’un geste que l’on n’a pas l’habitude d’exécuter en faisant appel à d’autres muscles.
Enfin, le 3e groupe qui peut pratiquer le ski nordique, ce sont les déficients visuels. Cela va des malvoyants jusqu’aux aveugles. Ceux qui disposent d’une vision partielle peuvent suivre l’un des bénévoles du club. La personne aveugle, elle, sera dirigée par un guide à la voix. Celui-ci dispose d’un micro et d’un hautparleur dans son dos et va diriger en donnant la cadence des pas et orienter la direction en donnant des instructions pour tourner. C’est un travail à deux, le guide qui est formé à cela et le sportif. Les qualités requises pour pratiquer toutes ces activités sont d’abord et avant tout… la bonne humeur. »
Tous derrière l’Équipe de France Paralympique !